Stung Treng - une escale de charme - Cambodge
Stung Treng est la minuscule capitale de la province du même nom au cambodge, au cours du temps, cette ville à toujours gardé sa vocation de carrefour routier dans la pays. Généralement la majeurs partie des touristes qui y passent sont en transite, se rendant au pays voisin du Laos. De nombreux voyageurs déjournent à Stung treng avant de se rendre, par exemple, au parc national de Virachey dans le Ratanakiri, ou au majestueux temple de Preah Vihear, isolé près de la frontière thaïlandaise. À défaut d'avoir beaucoup de curiosités touristiques majeures, son grand marché central et sa petite promenade sur la rivière donnent pourtant un certain charme à cette étape.
Marché de Stung Treng
1. Géographie
La province de Stung Treng couvre une superficie de 11 092 kilomètres carrés, c'est une province isolée et peu peuplée, située dans le nord-est du Cambodge. Elle borde le pays du Laos au nord, la province de Ratanakiri à l’est, Preah Vihear à l’ouest et les provinces de Kratie et Kompong Thom au sud. La province de Stung Treng est divisée en cinq districts, 34 communes et 128 villages. Stung Treng est une province unique, très distincte des autres provinces cambodgiennes du delta du Mékong. Elle est caractérisée par des larges étendues de forêt, de nombreuses rivières et des ruisseaux qui se croisent, et aussi une faible densité de population. Cette province comprend également le tronçon occidental de l’énorme parc naturel national de Virachey, accessible depuis Siem Pang, une petite ville magnifique située sur le Tonle Kong. La province comprend également trois grandes rivières, le Tonle Kong, le Tonlé San et le puissant Mékong, avec aussi ses centaines de petites îles dispersées sur le tronçon du fleuve dans la province de Stung Treng.
Grande rivière dans la province de Stung Treng
2. Population
La population de Stung Treng ne représente que 0,7% de la population cambodgienne. La densité de population est très petite avec peu d'habitants, soit 7 habitants au kilomètre carré, c'est-à-dire, neuf fois moins que la densité nationale. Comme la population est faible et que la province est dotée de ressources naturelles, le taux d’immigration y est très élevé. Ce fait a été prouvé par le recensement de la population de 1998, qui montre que 19,4% de la population de la province a migré de l’extérieur, parmi lesquels les hommes constituent 55%. Les raisons les souvent principales pour l’immigration étaient le déplacement avec la famille, et le suivi de la recherche de moyens de subsistance. À l’instar d’autres provinces, la population féminine de Stung Treng est plus élevée que la population masculine. En effet, le résultat du recensement de 1998 montre que 50,5% de la population de la province est féminine. À Stung Treng, il y a 54 488 hommes et 55 217 femmes avec un total de 109 705 personnes.
Femmes des villages de Stung Treng
3. Économie
L’économie de la province de Stung Treng repose sur la pêche et le tissage de la soie. Cependant, l’agriculture est aussi pratiqué dans de nombreux villages, néanmoins, c'est la plus petite source économique de la province. Les derniers dauphins Irrawaddy dans le Mékong sont au cœur d’un ambitieux programme de développement visant à lutter contre la pauvreté et à attirer des dizaines de milliers de visiteurs dans la province. Le projet de découverte du fleuve Mékong attirera les visiteurs pour voir ce célèbre dauphin d’eau douce en voie de disparition. Cet animal vit dans des piscines naturelles en eau profonde, on peut encore les observer dans 10 bassins naturels sur un tronçon de 190 km sur le Mékong, et principalement entre Kratie et Stung Treng.
Pêcheur sur le fleuve
4. Le Mékong blue
La visite de Mekong Blue est une activité très intérrésante est typique de la région de Stung Treng. Créée en 2003, "Mékong Blue" est une organisation à but non lucratif qui vise à lutter contre la pauvreté et à promouvoir l’artisanat cambodgien. Au plus haut de leur activité, jusqu'à 70 femmes étaient employées pour la production de foulards, étoles, coussins et sacs à main uniques et de grande qualité. Ces beaux produits sont tous fabriqués à la main à partir de fibres de soie naturelles et entièrement conçus et fabriqués dans les villages de la région. Ces femmes artisannes ont d'ailleurs remporté le label d'excellence pour les foulards en 2004 et en 2005, et le lauréat du prix UNESCO, témoignage de la mangifique qualité de leur travail ! Malheureusement, faute de dons, l'association est en déclin avec seulement une poignée d'employées. Ils ont néanmoins maintenu l'école primaire et pour les plus grands des cours d'informatique et d'anglais.
Femme fabrique un foulard en tissage
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