Phnom Penh est la capitale du Cambodge située dans le sud-ouest du pays administrativement, c'est également une province du Cambodge. C'est une ville agréable, de taille relativement modeste, qui témoigne d''un passé colonial un peu désuet, et facilement accessible. Longtemps oubliée, en raison de son passé tumultueux et de son régime politique, la capitale du Cambodge est une ville étape obligatoire pour ceux qui consacrent plusieurs semaines à la découverte du sud-est asiatique
Phnom Penh est la capitale du Cambodge située dans le sud-ouest du pays, administrativement c'est également une province du Cambodge. C'est une ville agréable, de taille relativement modeste, qui témoigne d'un passé colonial, et facilement accessible. Longtemps oubliée, en raison de son passé tumultueux et de son régime politique, la capitale du Cambodge est une ville étape obligatoire pour ceux qui consacrent plusieurs semaines à la découverte du sud-est asiatique. Son ancien nom "Krong Chaktomuk" signifie " la ville au quatres visages" en référence aux quatres grands cours d'eau qu'elle relie avec le Mékong, le Tonlé Sap et le Bassac. La ville tire son nom actuel de sa célèbre pagode bouddiste Wat Phnom Daun Penh, connue maintenant comme "Wat Phnom" ou "colline du temple". Phnom Penh a été sous domination des khmers rouges de 1975 à 1979, puis elle s'est développée et est devenue le siège permanant du gouvernement à l'époque de l'indochine française. Elle était alors surnommé " la perle de l'Asie". Accessible par bateau depuis Anghor (vivement recommandé), Phnom Penh n'est qu'à quelques heures de bus de Saïgon et des plages du sud du pays. Les liaisons aériennes vers les pays voisins sont très fréquentes.
Palais Royal de Phnom Penh
1. Wat Phnom
Le Wat Phnom est un temple bouddhiste qui se trouve au nord de la capitale du Cambodge. Celui-ci est niché sur la seule colline de la ville, à 27 mètres de hauteur. C'est la plus grande structure religieuse et le symbole de la ville. Selon la légende, le Wat Phnom fut construit au 14ème siècle pour servir d’abri aux statues de Bouddha. Ce fut Daun Penh, une vieille femme riche qui découvrit quatre statues de Bouddha en bronze et en pierre dans un tronc d’arbre échoué sur les berges du Mékong. La vieille femme aurait ensuite placé les statues dans un sanctuaire provisoire sur la colline, près de sa maison et utilisa le tronc d’arbre comme charpente. Ce n’est qu’après qu’un monastère fut fondé à l’ouest de la colline.
Bouddha de Wat Phnom
La colline fut alors nommée « Phnom Penh », ce qui veut dire «La colline de Penh », c’est de cette manière que la ville prit ensuite son nom. Mais elle ne fut fondée que quelques années plus tard autour du temple de la colline : Wat Phnom. Le Wat Phnom connut plusieurs rénovations depuis sa création, dont une en 1926 et une en 1998. Le bâtiment principal que l’on voit aujourd’hui fut édifié en 1926. Surnommé la pagode de la colline, le Wat Phnom est aujourd’hui un temple prisé des touristes locaux et étrangers. Il est à la fois célèbre pour sa grandeur et son immense valeur spirituelle auprès des croyants bouddhistes. C‘est aussi la plus ancienne des pagodes de la capitale.
Pagode Wat Phnom
2. Palais Royal
Le Palais Royal est la demeure des souverains du Cambodge depuis sa construction, il s'étend sur 18 hectars et c'est un lieu culturel et une attraction touristique majeur de la ville de Phnom Penh. Ce site immense comprend plusieurs lieux et bâtiments différents ouverts ou non au public, les plus connus étant les jardins, la salle du thrône et la pagode d'argent (qui sont ouverts au public). La partie résidentielle privée du Palais, dite « Salon du Roi », occupe la moitié de la surface du site et demeure fermée au public. Le Palais royal fut à l’origine conçu par un architecte khmer et réalisé avec l’aide du protectorat français en 1866. Il fut édifié sur les ruines d’une citadelle bâtie par le roi Ang Chan II en 1813. L’inauguration officielle du Palais eut lieu le 14 février 1870 et la cour royale s’y installa de manière permanente en 1871. Tous les bâtiments sont orientés vers l'est selon les règles bouddhistes. Les murs de l'enceinte furent érigés en 1873 et peints plus tard en jaune vif, couleur royal.
3. Pagode d’argent
La Pagode d'argent est un des bâtiment les plus important et emblématique du Palais royal de Phnom Penh, aussi appelée la Padoge Royale ou Pagode du Bouddha d''Emeraude, elle est la pagode la plus visitée du site et aussi de la ville. Ce qui fait sa particularité c'est son sol pavé de plus de 5000 dalles en argent, d'où son nom, et qu'elle sert de sanctuaire au cendres des Rois. La pagode fut édifiée par le Roi Norodom de 1892 à 1902, on voit dans la cour du palais sa statue équestre où il est représenté habillé en général français ce qui est assez orignial. Il pourrait en effet s'agir de la statue équestre de Napoléon III, dont la tête aurait été remplacée par celle du Roi Norodom. Le Bouddha le plus incroyable du lieu est une statue datant du XIXème, crée à partir du somptueux cristal de Baccarat, il s'agit d'un énorme Bouddha d'émeraude, presque grandeur nature.
4. Musée National
Construit par les Français en 1917, le Musée National de Phnom Penh est le plus grand musée du pays, il a été nommé « Musée Albert Sarraut » en 1920, en l’honneur de gouverneur général de l’Indochine. Il est composé de quatres grandes salles ouvertes chacune reliées à un grand patio extérieur verdoyant. Ce musée, en plus d'être un remarquable exemple d’architecture traditionnelle, nous offre un important témoignage de la richesse historique et artistique de la civilisation khmère à travers ses vastes et nombreuses collections. Ouvert tous les jours au public, il expose des statuts de l’art khmer de différentes périodes : pré-historique, pré-angkorienne IV-IXème siècle, angkorienne X-XIVème siècle et post-angkorienne à partir de XVIème siècle.
5. Musée du génocide
Le Musée du génocide, aussi appelé Musée Tuol Sleng est l'un des sites les plus visités par les Cambodgiens et les étrangers, il au centre de la ville de Phnom Penh. Ce lieu témoigne des pires atrocités que le peuple de Phnom Penh a dû subir il y a à peine 30 ans sous le régime radical meurtrier des Khmers rouges qui, en 3 ans de règne seulement, ont tragiquement assassinés plus de 20% de sa population. En effet, cet établissement, après avoir été un lycée, fut converti en un centre de détention surnommé S-21, par les Forces de Sécurité de Pol Pot. Plus de 17 000 prisionniers y furent retenus pour être transportés ensuite dans le camp d'extermination de Cheoung Ek et y être exécutés. Lorsque Phnom Penh fut libéré par l'Armée Vietnamienne en 1979, seul sept prisonniers étaient encore vivants. Le lieu est devenu un musée en août 1979. Ce site bien qu'un peu traumatisant, présente un aspect essentiel de l'histoire Cambodgienne et de la ville. Il est maintenant reconnu comme le plus grand centre de détention et de torture du pays.